Le don de crainte
Ce n’est pas de Dieu que nous avons peur. C’est de nous que nous avons peur, de notre lâcheté et de notre inconstance. Si nous laissons l’aiguille de la crainte servile nous piquer, ce n’est pas par masochisme ! C’est pour faire passer le fil de la crainte filiale, qui va avec l’amour. Le don de crainte relie les deux mouvements du cœur chrétien : la reconnaissance de la seigneurie de Jésus, et celle de notre propre misère. « Seigneur Jésus, Fils de Dieu, ayez pitié de nous, pécheurs ! »
Père Louis-Marie de Blignières