• CARÊME 40
  • …  
    • CARÊME 40
  • CARÊME 40
  • …  
    • CARÊME 40
    • CARÊME 40
    • …  
      • CARÊME 40
    • CARÊME 40
    • …  
      • CARÊME 40

      Le rôle de l’Esprit Saint dans l’oraison

      « Le don de Dieu, c’est l’Esprit Saint »

      Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où l’as-tu donc, l’eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits et y a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau ; mais qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle » (Jn 4, 11-14).

      « Si tu connaissais le don de Dieu. Le don de Dieu, c’est le Saint-Esprit. Mais il parle à cette femme à mots couverts, et peu à peu il entre en son cœur. Où trouver une exhortation plus douce et plus engageante ? Si tu connaissais le don de Dieu et quel est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », peut-être lui en aurais-tu demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. Jusqu’ici il tient en suspens l’esprit de cette femme. […] Que lui promettait donc celui qui lui en demandait ? Quiconque boira de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissante jusqu’à la vie éternelle. Était-il possible de marquer plus clairement que, s’il promettait de l’eau, c’était une eau invisible, et non pas une eau visible ; qu’il parlait selon l’esprit et non selon la chair ?

      Maintenant, qu’est-ce à dire : Celui qui boira de cette eau aura encore soif ? Parole véritable, si on l’applique à cette eau ; véritable encore, si on l’applique à ce dont elle était la figure. […] Supposez donc que la cupidité est le vase avec lequel on puise, et que l’eau que l’on doit tirer du puits, c’est le plaisir lui-même, et le plaisir mondain que l’on goûte, c’est le boire, le manger, le bain, les spectacles, l’impureté ; celui qui s’y adonne n’en sera-t-il plus désormais altéré ? Bien au contraire ! Donc Jésus dit avec raison : Celui qui boira de cette eau aura encore soif ; mais, si je lui donne de mon eau, il n’aura jamais soif. Nous serons rassasiés, a dit le Prophète, de l’abondance des biens de votre maison. De quelle eau donnera donc le Sauveur, sinon de celle dont il est écrit : En vous est la source de vie ? Comment, en effet, auront-ils soif, ceux qui seront enivrés de l’abondance de votre maison ? Ce que promettait donc Notre-Seigneur, c’était la plénitude et la satiété dont le Saint-Esprit est l’auteur.

       

      Saint Augustin, Homélies sur l’évangile de saint Jean.

      Billet précédent
      Le don de soi et l’oraison
      Billet suivant
      L’exercice de la foi dans l’oraison
       Revenir au site
      Annuler
      Tous Les Articles
      ×

      Vous y êtes presque...

      Nous venons de vous envoyer un e-mail. Veuillez cliquer sur le lien contenu dans l'e-mail pour confirmer votre abonnement !

      OK